Investir dans le monde de l’entreprise : les différentes possibilités
Plusieurs solutions s’offrent aux investisseurs qui souhaitent placer leur épargne. Aux côtés de l’investissement en bourse ou de la prise de participation au capital d’une société, le financement participatif permet aux professionnels comme aux particuliers de soutenir l’économie réelle en souscrivant des titres ou en prêtant de l’argent à des PME.
Investir en bourse à travers un portefeuille d’actions
Première possibilité lorsque l’on souhaite investir dans des entreprises françaises ou internationales : l’ investissement en bourse. Si le cinéma a popularisé la figure du trader multimillionnaire et risque-tout, ce type d’investissement est en fait accessible à tous les profils d’investisseur, à condition de choisir la bonne formule.
L’investissement sur des titres financiers (actions, obligations, fonds, SICAV…) peut être réalisé à partir de trois supports principaux : un plan d’épargne en actions (PEA), un compte-titres ordinaire (CTO) ou une assurance-vie. Cette dernière est souvent privilégiée pour un placement d’épargne car le capital est garanti en cas d’investissement sur un fonds en euros.
À moins d’être un investisseur aguerri avec une excellente connaissance des marchés financiers (et du temps !), il est recommandé de confier la gestion de vos actifs financiers à un intermédiaire (banque, conseiller en investissements financiers, courtier en ligne…). Celui-ci vous proposera un portefeuille de titres adapté à vos objectifs et à votre profil. Vous vous assurez ainsi de diversifier l’investissement de votre épargne pour répartir les risques.
L’investissement en bourse s’adresse à celles et ceux qui souhaitent investir sur le moyen voire long terme (plus de 5 ans).
Privilégier l’investissement dans des PME ou des entreprises non cotées grâce au capital-investissement
Vous préférez délaisser les sociétés du Cac 40 ? Le capital-investissement (ou private equity) permet d’investir dans des entreprises non cotées, par le biais de fonds spécifiques :
- Les FCPR (fonds communs de placement à risques) : ils doivent contenir au moins 50 % de titres d’entreprises non cotées en bourse.
- Les FIP (fonds d’investissement de proximité), une sous-catégorie des FCPR : ils sont composés à 60 % minimum de titres de PME régionales non cotées.
- Les FCPI (fonds communs de placement dans l’innovation), une autre sous-catégorie des FCPR : ils consistent à investir dans des entreprises innovantes, toujours non cotées, qui doivent représenter au moins 60 % du fonds.
L’une des principales contraintes du capital investissement est le blocage des fonds : la durée de vie des FCPR est bien souvent supérieure à 5 ans et peut dépasser 10 ans. Le rendement peut se révéler avantageux, mais le placement, en contrepartie, est risqué.
Entrer au capital d’une start-up au moyen du capital-risque
L’investissement peut être encore davantage ciblé, en choisissant d’accompagner le lancement d’une jeune entreprise dans un secteur à forte croissance : c’est le capital-risque (ou venture capital). C’est ce que font par exemple les business angels, en apportant des fonds propres à des start-up en recherche de capital.
La jeune pousse doit séduire les potentiels investisseurs : présentation du business plan, des objectifs de croissance, entretiens... Plusieurs business angels entrent alors au capital de l’entreprise. La prise de participation est, le plus souvent, minoritaire.
Outre la perspective d’éventuels dividendes — si les bénéfices dégagés par la société le permettent — et d’une éventuelle plus-value lors de la revente des parts, les business angels peuvent s’investir personnellement dans la vie de l’entreprise, avec un droit de regard sur sa gestion, l’apport de leur expérience, de leur réseau professionnel, etc.
Le ticket d’entrée de ce type d’investissement est relativement élevé : souvent entre 20 000 euros et 500 000 euros. Les investisseurs n’ont pas vocation à rester au capital de l’entreprise et tablent, si les conditions sont favorables, sur une sortie à court terme (moins de 5 ans).
Investir dans un projet qui vous tient à cœur grâce au crowdfunding
Le financement participatif, ou crowdfunding, s’est largement développé ces dernières années. Il permet à tout un chacun d’investir facilement son argent dans un projet, dans une entreprise ou même dans l’immobilier, par l’intermédiaire d’une plateforme d’investissement, qui sélectionne les porteurs de projet.
Lorsqu’il prend la forme du crowdequity, il rejoint le principe du capital-investissement et du capital-risque : plusieurs investisseurs achètent des parts d’une petite entreprise afin de financer sa croissance.
L’avantage d’un investissement en crowdfunding ? Un ticket d’entrée plus accessible, de quelques dizaines à quelques milliers d’euros. L’investissement peut se faire en direct auprès de l’entreprise porteuse de projet ou passer par une holding, en fonction des projets et des plateformes en ligne.
Prêter de l’argent à une entreprise grâce au crowdlending
Proposé par Credit.fr, le crowdlending est l’une des autres formes du financement participatif et un autre moyen de soutenir l’économie réelle. À la différence du crowdequity qui permet de rentrer au capital d’une entreprise, le crowdlending est basé sur un prêt avec intérêts, qui doit être remboursé par l’entreprise.
Prêteur, et non plus actionnaire, vous êtes rémunéré grâce aux intérêts du prêt, selon les conditions prévues au contrat. Credit.fr vous permet ainsi d’investir de 50 à 2 000 euros par projet, à un taux pouvant atteindre 8,50 %. L’horizon d’investissement en crowdlending est généralement court, entre 1 et 5 ans.
Les projets proposés sont nombreux, vous avez donc la possibilité de financer des entreprises dont les missions vous plaisent, tout en diversifiant vos placements, une règle d’or en matière d’investissement !